Rebondissement dans l’affaire Delphine Jubillar, ce que l’on sait des nouvelles fouilles menées à Cagnac-les-Mines

Enfin une nouvelle étape dans l’enquête sur la disparition de Delphine Jubillar, après deux mois de blocage complet. En effet, les avocats de Cédric Jubillar avaient demandé la récusation des juges d’instruction en février 2024, mettant ainsi en pause la réouverture de l’enquête, ordonnée quelques jours plus tôt. Mais finalement, cette requête ayant été rejetée par la Cour de cassation le 4 avril dernier, les investigations peuvent enfin reprendre. Comme le révèlent nos confrères d’Actu Toulouse ce jeudi 18 avril 2024, de nouvelles fouilles ont été menées dans les alentours de Cagnac-les-Mines, ce petit village du Tarn où vivait l’infirmière, disparue en décembre 2020.

Selon les informations de La Dépêche du midi, une trentaine de gendarmes des compagnies d’Albi et de Gaillac sont arrivés sur place dans la matinée pour sécuriser la zone, afin de permettre aux enquêteurs de la section de recherches de Toulouse de mener une nouvelle opération de “ratissage”. Une trentaine de réservistes les ont ensuite rejoints, accompagnés de cinq équipes cynophiles, parmi lesquelles se trouvaient huit chiens spécialisés dans la recherche de restes humains. Les deux juges d’instruction, Coralyne Chartier et Audrey Assémat, sont également sur place.

Un lieu-dit entièrement bouclé pour procéder à des vérifications

Les fouilles se sont déroulées plus précisément dans le lieu-dit de “La Soulié”, situé à moins de quatre kilomètres du domicile des Jubillar, près du lac des Homps. Toujours d’après La Dépêche, la zone a été entièrement bouclée par les militaires, pour empêcher quiconque de perturber les fouilles. Seuls les riverains, munis d’un justificatif de type carte grise par exemple, pouvaient franchir le barrage. Selon une source proche du dossier à nos confrères, cette opération de ratissage visait surtout à “fermer des portes” dans l’enquête, et notamment à vérifier les propos d’une voyante qui s’était manifestée auprès des enquêteurs en 2022. Celle-ci affirmait alors avoir eu des “visions” de Delphine Jubillar séquestrée dans le vide sanitaire d’un corps de ferme. Des fouilles avaient pourtant déjà été menées à La Soulié en 2022 et 2023, sans résultat. Finalement, comme l’indique BFMTV, les recherches se sont terminées le jour-même, jeudi 18 avril 2024 en milieu d'après-midi, et aucune découverte concluante n’a été mise en évidence.