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Les femmes ne se font pas suffisamment dépister du cancer du sein, alerte Santé Publique France

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Alors que le cancer d’un sein est la cause de décès principale chez les femmes, Santé Publique France note que les femmes se font encore “trop peu dépister”.

“Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent en France et représente la première cause de décès par cancer chez la femme”, écrit Santé Publique France. En moyenne, on comptabilise 60.000 nouveaux cas par an et 12.000 décès sur cette période. Si l’âge médian du diagnostic se situe aux alentours de 63 ans, le dépistage est primordial pour limiter la mortalité de cette maladie.

En effet, “dépisté tôt, c’est un cancer de bon pronostic, dont le taux de survie reste stable”, ajoute l’Institut National du Cancer. Pour ce faire, Santé Publique France a mis en place le programme national de dépistage organisé du cancer du sein. Ce dernier “invite tous les 2 ans les femmes âgées de 50 à 74 ans à effectuer une mammographie de dépistage, complétée par un examen clinique des seins, soit une population cible de près de 10 millions de femmes”. Mais “encore trop peu de femmes se font dépister” regrette Santé Publique France dans une actualité publiée le 30 avril.

Cancer du sein : près d’une femme sur deux s’est fait dépister en 2023

Sur la période 2022-2023, ce sont 46,5% des femmes qui ont été invitées à se faire dépister qui ont réalisé l’examen, un pourcentage “en baisse par rapport à la période précédente (47,7% en 2021-2022)”. Les auteurs précisent que sur la seule année 2023, “environ 2.620.500 femmes ont réalisé une mammographie de dépistage organisé en 2023, soit un taux national de participation de 48,2% (versus 44,8% en 2022)”.

Sur l’année 2023, la Bourgogne-Franche-Comté, la Normandie et la Bretagne étaient les régions où le taux de participation était le plus élevé. Les régions de la Guyane, la Corse et la Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA), présentaient les niveaux les plus faibles. Les auteurs précisent que “l’évolution sur les dernières années du taux de participation reste par ailleurs complexe en raison de l’impact de l’épidémie de COVID-19 qui perdure”.

Santé Publique France constate une hausse régulière du taux de cancer du sein

Suite aux tests de dépistage, Santé Publique France constate une hausse régulière du taux de cancer du sein. “Cette tendance est cohérente avec l’augmentation observée de l’incidence du cancer du sein en population générale”, souligne SPF. Selon eux, “les indicateurs de performance concernant les caractéristiques des cancers détectés témoignent d’une amélioration de la pratique de dépistage en première lecture, avec un respect des cibles européennes”.

Aussi, suivre le programme de dépistage organisé permet aux patients “de bénéficier d’une organisation de qualité et ainsi détecter tôt une éventuelle anomalie ou un cancer à un stade précoce, pour limiter les traitements et augmenter ainsi les chances de rémission”.

Pour rappel, entre 50 et 74 ans, il est conseillé de consulter tous les ans pour un examen clinique des seins avec ou sans symptômes.

Parmi les symptômes qui doivent alerter, le site gouvernemental Mon Parcours Handicap liste :

  • l’apparition d’une boule dans le sein ou sous un bras (aisselle) ;
  • une modification de la peau ;
  • une modification au niveau de la zone qui entoure le mamelon ;
  • des changements de forme des seins.

Sources :

  • Dépistage du cancer de sein : encore trop peu de femmes se font dépister - Santé Publique France
  • Le cancer du sein : points clés - Institut National du Cancer
  • Octobre rose : faites-vous dépister contre le cancer du sein - Mon Parcours Handicap
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