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Kinésiologie : quels sont les risques de cette pratique et quelles précautions prendre ?

Technique de rééquilibrage psycho-corporel, la kinésiologie est née aux Etats-Unis dans les années 60 et s’appuie principalement sur les tests musculaires (Touch for health). Explications avec Cyril Fellet, kinésiologue et vice-président de la Fédération française de kinésiologie (FFK).

Née au début des années 60 sous l’impulsion du Dr Goodheart, chiropracteur, la kinésiologie est une pratique destinée à favoriser un état d’équilibre et de bien-être physique, mental et social. Pour l'instant, elle n'est pas reconnue par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Qu’est-ce que la kinésiologie ?

La kinésiologie est une technique de rééquilibrage psycho-corporel qui s’appuie sur la technique des tests musculaires dits « Touch for health » afin d’identifier et de dénouer des blocages énergétiques. "En kinésiologie, nous ne faisons aucune manipulation à la différence de l’ostéopathie ou de la chiropraxie, précise d’emblée Cyril Fellet, kinésiologue formé à l’école UniMAN Grenoble. Nous testons les muscles afin de détecter d’éventuels blocages puis nous utilisons, entre autres, le principe de l’acupression pour les libérer. Là où l’acupuncteur utilise une aiguille, nous nous travaillons avec nos mains."

À qui s’adresse cette pratique ? Quelles sont les indications ?

La kinésiologie s’adresse à tous et à tous les âges. "Du bébé au sénior", confirme Cyril Fellet. Cette pratique permettrait de soulager certains troubles fonctionnels (digestion difficile, maux de ventre, douleurs musculaires…) ou intolérances alimentaires. Elle améliorerait également la gestion du stress, l’anxiété ou encore les problèmes de sommeil.

Comment se déroule une séance de kinésiologie ?

Dans un premier temps, le kinésiologue échange avec le consultant afin de connaître le but de sa visite et l’objectif recherché. "Ensuite, nous allons établir un dialogue avec le corps par le biais des tests musculaires, évaluer les déséquilibres et utiliser différentes techniques pour dénouer les blocages et rétablir l’équilibre, explique Cyril Fellet, kinésiologue. Il existe plus de 150 protocoles en kinésiologie."

Quels sont les risques de la kinésiologie et quelles précautions prendre ?

Il n’existe pas de contre-indication à la kinésiologie et cette pratique ne présente aucun risque. "Au pire des cas, cela ne fera rien !", confirme Cyril Fellet. En revanche, avant de s’adresser à un kinésiologue, mieux vaut s’assurer de sa formation et de son sérieux. "Certaines écoles non reconnues par la Fédération française de kinésiologie proposent des formations en visioconférence - alors que le principe même de la kinésiologie est d’utiliser le test musculaire et d’effectuer les équilibrations sur la personne en présentiel ! – et des volumes horaires de 100 à 200 heures, poursuit le kinésiologue. Or, en France, l’attestation de compétences de la FFK ne s’obtient qu’après un parcours complet de 600 heures de formation théorique minimum et de 200 heures de pratique, ponctué par un examen final écrit et oral."

Et de rappeler les règles déontologiques de la discipline : "Un kinésiologue ne demandera jamais de suspendre un traitement médical ni un suivi psychologique. Il encourage ses clients à consulter un médecin pour tout problème de santé. Il ne fait aucun diagnostic, traitement ou prescription."

La Fédération française de kinésiologie met également en garde contre les kinésiologues qui donnent volontairement rendez-vous à leurs clients toutes les semaines ou qui cherchent à leur vendre des packs avec un nombre de séances défini garantissant un succès total. Enfin, elle recommande de s’adresser à un kinésiologue certifié référencé sur le site de la FFK.

Source

https://www.federation-kinesiologie.fr

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